Le Forum Pharmaceutique International (FPI) se déroulera les 28, 29 et 30 avril prochain à Hammamet en Tunisie sous le thème « Le pharmacien au service de la santé en Afrique».
Cette édition qui sera organisée par le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens de Tunisie, organisme dont le président Abdallah JALEL occupe actuellement le poste de vice président de l’IOPA (Inter Ordre des Pharmaciens Africains), est considérée comme une des plus importantes manifestations pharmaceutiques d’Afrique. En plus des pays africains membres de l’IOPA, d’autres pays tels que le Liban, la Jordanie, la France, l’Allemagne, le Canada, et l’Espagne prendront part à cette manifestation.
Le coup d’envoi du lancement des préparatifs de cette rencontre a eu lieu  le 15 janvier 2016 à Tunis.
À cette occasion, les organisateurs du FPI ont présenté à leurs partenaires les objectifs du Forum-2016,  son programme scientifique et l’état d’avancement des préparatifs.
Le ministre de la santé Saïd Al Aïdi a rejoint le comité d’organisation le 16 janvier 2016 pour lui faire part du soutien de son département et de tout le gouvernement tunisien.
Suite à cette réunion, Les membres du bureau de l’IOPA se sont rendus à Hammamet pour visiter l’établissement hôtelier qui abritera cette manifestation.
Ce Forum qui est à sa 17ème édition a vu le jour grâce à l’initiative d’un Conseil des ministres africains de la santé qui se sont réunis en 1999 à Yaoundé au Cameroun. La première édition s’est tenue au Bénin en 2001.
Une telle manifestation constitue l’occasion idoine pour un partage d’expériences et une mise en place de synergie entre les opérateurs du secteur pharmaceutique. Elle permet aussi d’informer et de former les professionnels du médicament et de la pharmacie.
Une délégation marocaine a été présente lors de la séance de lancement des préparatifs du FPI à Tunis. L’intérêt de plus en plus important de l’industrie marocaine pour le FPI, le nombre élevé de pharmaciens lauréats de la faculté de pharmacie de Monastir et les liens privilégiés existant entre la Tunisie et le Maroc augure d’une forte participation des pharmaciens marocains à cette manifestation.
Source : Pharmacie.ma

Le régime de l’Assurance maladie obligatoire des étudiants (AMO-E) a été officiellement lancé le 13 janvier à Rabat. Il a nécessité une enveloppe budgétaire de l’ordre de 110 MDH et devrait bénéficier à 288420 étudiants marocains et étrangers de l’enseignement public et privé et de la formation professionnelle durant l’année universitaire en cours (2015-2016). Ces derniers bénéficieront du même panier de soins garanti par le régime de l’AMO de base. Le taux de remboursement des frais de soins varie de 70% (médicaments) à 100% (affections lourdes et coûteuses) et le taux de prise en charge varie de 90% (hospitalisation dans le secteur privé) à 100% (hospitalisation dans le secteur public, séances de dialyse et traitement du cancer).
La gestion du régime de l’AMO-E a été confiée à la CNOPS et sera encadrée par le ministère de la santé et l’ANAM, avec le concours de l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).
La contribution annuelle des étudiants de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle dans le secteur public sera prise en charge par l’Etat, tandis que les étudiants du secteur privé et de masters payants au sein des établissements publics devront payer leur contribution annuelle, fixée à 400 DH.
Source : www.lavieeco.com

La Commission européenne a approuvé Briviact® (brivaracetam) en tant que thérapie d’appoint pour le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire, chez les patients adultes et adolescents âgés de 16 ans et plus atteints d’épilepsie.
« Le besoin d’antiépileptique qui contrôle efficacement les crises tout en étant bien toléré par les patients est réel », indique M. Manuel Toledo, docteur en médecine, neurologue consultant et épileptologue à l’hôpital Vall d’Hebron, à Barcelone, en Espagne, qui a participé aux études contrôlées par placebo pour BRIVIACT®. « Un nouveau traitement tel que BRIVIACT®, qui permet aux patients de recevoir une dose thérapeutique dès le premier jour, sans titrage, représente une avancée majeure dans l’aide aux personnes atteintes d’épilepsie. », poursuit-il.
Le groupe biopharmaceutique belge UCB rappelle que l’approbation de la Commission européenne repose sur des données combinées de trois études pivots de Phase 3 (N01252, N01253 et N01358). 
Source : http://www.mypharma-editions.com

Selon une étude publiée dans la revue CA: A Cancer Journal for Clinicians, le taux de prévalence de cancers gastriques ou hépatiques aux Etats-Unis serait deux fois supérieur chez les communautés américaines d’origine asiatique, hawaïenne ou des îles du Pacifique par rapport à la communauté blanche non hispanique. Cependant, bien que le cancer soit la première cause de décès au sein de ces communautés, l’incidence du cancer (tous types confondus) et la mortalité due au cancer y sont respectivement 30% et 40% moins élevées que chez la communauté blanche non hispanique.
Les trois premières causes de décès liés au cancer chez les hommes de ces communautés américaines d’origine asiatique, hawaïenne ou des îles du Pacifique sont attribuées au cancer du poumon (27%), du foie (14%) et du colon/rectum (11%) alors que chez les femmes de ces mêmes groupes, il s’agit du poumon (21%), du sein (14%) et du colon/rectum (11%). Les membres de ces communautés sont d’ailleurs moins susceptibles d’être diagnostiqués avant la propagation de leur cancer que chez la communauté blanche non hispanique.
?Source : http://www.sciencesetavenir.fr

Des chercheurs allemands ont créé une minuscule hélice appelée Spermbot capable de transporter un spermatozoïde jusqu’à un ovule. Cette technique permettrait à des spermatozoïdes ayant des problèmes de motilité d’atteindre leur cible. En France, environ 10 % des couples qui rencontrent des problèmes de procréation se tournent souvent vers la procréation médicalement assistée (PMA). Cependant, l'insémination artificielle qui consiste à insérer les spermatozoïdes directement dans l’utérus n’est efficace qu’à 20 % environ ; la fécondation in vitro (FIV), où les spermatozoïdes et les ovules se rencontrent en dehors de l’organisme, est plus efficace mais aussi plus coûteuse. Or les problèmes de motilité des spermatozoïdes constituent une des causes majeures de l’infertilité masculine.
Des chercheurs de l’institut des Nanosciences Intégratives de Dresde, en Allemagne, ont donc eu l’idée d’utiliser une hélice miniature pour transporter un spermatozoïde immobile jusqu’à un ovule. Dans cette recherche parue dans Nano Letters, les scientifiques ont fabriqué les hélices microscopiques en polymère qui ont ensuite été recouvertes d’une double couche de nickel et de titane, ceci permettant de les activer avec un champ magnétique. Le « Spermbot » est né.
Les chercheurs ont travaillé sur des spermatozoïdes dans une boîte de Petri. Pour actionner l’hélice, ils ont utilisé une solution avec un champ magnétique en rotation permettant de la guider vers les spermatozoïdes. La première étape est la capture du spermatozoïde : il faut pour cela que le flagelle du spermatozoïde se retrouve à l’intérieur de l'hélice, avec sa tête à l’avant.
Ensuite, l’hélice enroulée autour du flagelle du spermatozoïde le transporte et l’amène à l’ovocyte. Une fois qu’elle a atteint sa destination, à proximité de la paroi de l’ovocyte, l’hélice est propulsée en sens inverse pour libérer le spermatozoïde qui doit alors féconder l’ovule. Sans le moteur microscopique, le spermatozoïde n’aurait pas été capable de se déplacer.
Pour les chercheurs, cette motorisation du spermatozoïde présente des avantages par rapport à une FIV puisque la fécondation a lieu in vivo, dans l’organisme, et non au laboratoire. Cependant, il faudra s’assurer de l’efficacité du Spermbot et montrer qu’il est sans danger.
Source : http://www.futura-sciences.com?

Les mono-époxydes (AFEM) dérivés des acides gras polyinsaturés à longue chaîne ou AGPI, représentés par les oméga-3 (n-3) et oméga-6 (n-6), semblent jouer un rôle important dans la régulation de l'inflammation.
Toutefois, les AFEM sont rarement mesurés chez l'homme et des questions importantes restent en suspens. Notamment en ce qui concerne la relation entre leur concentration et l'apport alimentaire de leurs précurseurs AGPI.
Dans des études, chez des sujets en bonne santé ayant ingéré des AGPI n-3 pendant 4 à 8 semaines, on a retrouvé une augmentation des niveaux des AFEM dérivés des AGPI n-3, mais pas des AFEM dérivés des AGPI n-6. Des résultats similaires ont également été mis en évidence chez des patients souffrant de maladies chroniques mais stables (asthme et néphropathie à IgA).
L'étude OPERA, novatrice sur ce sujet, a été menée aux Etats-Unis, en Argentine et en Italie. Elle avait pour but d'évaluer l'évolution des taux d'AFEM et la réponse à une supplémentation en AGPI n-3 dans une situation de stress inflammatoire aigu en l'occurrence une chirurgie cardiaque. Elle a inclus 479 patients devant bénéficier de ce type d'intervention. Les uns ont reçu en péri-opératoire de l'huile de poisson à base d'EPA (acide eicosapentaénoïque) et de DHA (acide docosahexaénoïque), deux acides gras polyinsaturés de la série Oméga3, et les autres un placebo (huile d'olive).
Les taux plasmatiques des AFEM dérivés des AGPI n-3 et n-6 ont été mesurés 2 jours après l'opération.
Dans le groupe placebo, les niveaux de tous les AFEM ont montré une diminution, avec des baisses allant de 37 à 63 %. Comparativement au groupe placebo, les niveaux des AFEM dérivés d'EPA-DHA étaient de 40 % et 18 % supérieurs, respectivement. Cependant la supplémentation n'a pas modifié significativement les AFEM dérivés des AGPI n-6.
Cette étude démontre, pour la première fois, qu'un événement majeur tel que la chirurgie cardiaque abaisse significativement les taux physiologiques des AFEM, et que la supplémentation en AGPI n-3 aide à restaurer cet appauvrissement.
Ces constatations fournissent la première preuve, chez l'homme, de réponses des AFEM à des interventions diététiques dans le cadre de « traumatismes » aigus. Ceci soulignant la nécessité de nouvelles études sur l'interaction biologique entre les AGPI n-3 et les AFEM chez les humains.
Source : JIM